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« Nourrir le lien avec nos ancêtres est une démarche respectueuse et collaborative, qui peut nous être d’un grand secours. En guérissant nous-même, nous guérissons aussi des blessures ancestrales profondément enracinées dans nos lignées »

SAMHAIN – Nourrir la relation avec nos ancêtres

 

Nous sommes au point du cycle solaire où le Soleil approche du point médian équidistant entre l’équinoxe et le solstice. Il s’agit du 15e degré du Scorpion. Le passage du Soleil par ce degré est à l’origine de la célébration de Samhain.

Aujourd’hui, nous célébrons Samhain dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre.

C’est à cette époque de l’année que les anciens adeptes du calendrier terrestre de la Vieille Europe nous ont légué la coutume d’honorer et de célébrer notre relation avec les morts.

Cette vision du monde évoque une réunion entre le monde des vivants et celui des morts. Cette tradition célèbre les fêtes de la Terre, au cours desquelles les récoltes sont honorées ; les récits liés à la relation entre le Ciel et la Terre sont célébrés ; les vendanges et les fermentations sont honorées ; la relation de la famille humaine avec les cycles de la nature, ses êtres et les mythes est honorée, ainsi que les relations entre les membres des tribus.

Dans cette vision du monde, les récits et la sagesse de la Terre profonde, liés au « Royaume Racine » – le monde souterrain – et ses mystères, en font partie intégrante.

Samhain – Le milieu de l’automne et de l’hiver

Étant le plus connu des sabbats. Sa date astronomique se situe aux alentours du 7 novembre.

Samhain marque la fin de l’été. Dans le calendrier agricole, c’est le moment où les troupeaux descendent des pâturages d’été. Il faut alors décider quels animaux abattre et conserver pour la consommation et lesquels garder nourris et abrités pendant l’hiver. Comme Beltane, c’est une période où le voile entre les mondes est considéré comme ténu, mais cette fois, au lieu de se concentrer sur la croissance et la vie, l’attention se porte sur la mort et les morts.

Dans les pays gaéliques, notamment en Irlande et en Écosse, il existe des preuves que les célébrations à cette période de l’année remontent à des millénaires. Cette fête fut christianisée au IXe siècle sous le nom de Toussaint All Saints/All Hallows/All Souls Days, et les Irlandais emportèrent leurs coutumes – masques, lanternes sculptées dans des navets, offrandes et hommages aux défunts – en Amérique lors des migrations liées à la Grande Famine du milieu du XIXe siècle. C’est ainsi qu’est née la grande fête moderne des fantômes, des squelettes, des sorcières et de la consommation de bonbons : Halloween.

Roue de l'An

LA PORTE DES ÂMES

Lorsque nous disons que le voile s’amincit entre les vivants et les morts, nous faisons référence à un récit ancré dans un phénomène lié au passage du Soleil par rapport à la Terre, et à l’effet électromagnétique de cette relation sur le champ perceptif.

Autrement dit, un effet astronomique modifie le champ de perception. Nous ressentons davantage, ou différemment. Nous entendons autrement. Nous voyons et percevons à travers d’autres portes.

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Nous perpétuons ICI la mémoire d’un héritage bien plus ancien, lié au passage du Soleil sur l’écliptique et à un calendrier qui tournait en temps réel entre le Soleil et la Terre.

Samhain est le moment idéal pour honorer nos ancêtres, ceux dont l’ADN a contribué à notre existence. La vénération des défunts est répandue, même de nos jours, des saints du catholicisme aux coutumes ancestrales asiatiques et africaines.

Cependant, les cultures occidentales modernes ignorent généralement les défunts, à notre grand détriment.

La plupart des cultures vénérant les ancêtres considéraient que les morts possédaient des pouvoirs sur terre, pour le bien comme pour le mal, et portaient un intérêt particulier à leurs descendants.

Certaines cultures croient que les morts ne peuvent devenir ancêtres que lorsqu’ils sont reconnus comme tels par les vivants, et que notre manque de respect moderne envers nos ancêtres a engendré une multitude d’esprits agités et perturbés qui rôdent parmi nous, interférant avec la vie des vivants, à notre détriment.

D’autres cultures croient que seuls certains morts possèdent la sagesse et la conscience nécessaires pour devenir des ancêtres, ceux vers qui l’on peut se tourner pour obtenir conseils et aide. Enfin, d’autres cultures vénèrent simplement tous leurs ancêtres.

Nous sommes la Terre, et les morts vivent en nous.

Durant Samhain nous les sentons approcher ; ils se manifestent par des synchronicités, des visions et des rêves. Ils nous parlent. Ils arrivent, et nous les accueillons.

Eau, sang, origine

Afin que notre arbre soit nourri de notre lumière et de notre conscience, nous séparons le bon grain de l’ivraie. Nous distillons. Une partie est en décomposition, une autre porte la vie et nous accompagne au prochain cycle. Nous sommes dans le moment idéal pour utiliser ce champ de perception amplifié afin de distinguer la récolte du compost.

Nous sommes dans le moment de l’année où nous lâchons prise. Si nous ne l’éliminons pas à temps, nous créons des poisons. Nous contaminons nos champs créatifs et émotionnels.

Samhain est le moment de l’année où nous rencontrons le conseil des anciens, nos gardiens éternels, porteurs de l’amour de notre lignée, qui nous accompagnent sur notre chemin d’évolution. C’est une période liminaire et poreuse, où les plans et les dimensions changent et où les certitudes deviennent fluides. C’est un temps de pause.

Nous cultivons notre propre terreau, une appartenance intègre qui nous enracine et nous rend moins vulnérables aux manipulations énergétiques et spirituelles. Personne ne peut garder ce pont. Il est notre lien. Notre pont. Notre connexion. C’est une ressource nécessaire pour traverser les changements perceptifs de notre époque et atténuer la confusion et la fragmentation mentales.

En nous alignant sur la date ancienne et ce lieu électromagnétique, nous cultivons une intégrité temporelle. Autrement dit, nous nous décolonisons progressivement de l’impératif temporel (et donc énergétique) du calendrier grégorien. Nous cultivons une relation au temps, au sentiment d’appartenance et à une mémoire affective intemporelle.

Je nous invite à nous retirer et à nous concentrer sur ce moment. Prenons soin de notre énergie. Ne nous laissons pas distraire. En cet instant, nous mettons en pause les drames et les exigences du quotidien pour nous concentrer sur la source, l’essence même de notre spiritualité.

C’est une invitation à un regain d’énergie. Cela implique une retraite nécessaire pour les futures pousses. La sagesse de la conscience cyclique est d’écouter et d’honorer les moments propices.

Un temps pour dire NON

Notre contrat vital entre en renégociation.

Le cycle commencé en novembre dernier se termine maintenant. Nous pouvons regarder en arrière et reconnaître quelle voix de notre lignée s’est révélée au cours de ce cycle. Quel schéma démantelons-nous et comment est-il lié à notre arbre ? Quelle dette avons-nous réglée ? Quelle ressource avons-nous sauvée ?

Dans ce moment du cycle solaire qui correspond à l’évacuation des toxines accumulées. Cette évacuation nécessite le pouvoir du non.

La proposition est de nous présenter dans la nuit du 6 au 7 Novembre. Nous présenter en méditation, par une cérémonie ou par un acte créatif, selon ce qui résonne le plus en nous.

Cette invitation a une intention. Nous permettre de ressentir le champ et  reconnaître la qualité du changement énergétique pour ainsi recevoir, explicitement ou subtilement, des réponses à nos questions et des conseils pour nos préoccupations.

Même si les mots manquent, cette nuit-là, le corps enregistre, gère et diffuse le message. Nous n’avons rien à faire. Il s’agit de recevoir les bénédictions de la graine, du non qui ouvre la voie au oui.

Nous déposons un peu de nourriture au seuil des mondes. Nous partageons notre abondance avec ceux qui nous ont précédés. Et nous recevons aussi.

Cela a une valeur inestimable.

Cette invitation à un regain d’énergie, implique un retrait. Un retrait nécessaire pour les futures pousses. La sagesse du cycle est la suivante : écouter et honorer les moments propices.

Ce que je propose habituellement pour ces dates, c’est de nous unir à cette prière collective pour les âmes, dans la nuit du 6 au 7 novembre, le voile s’éclaircit, et si nous nous approchons avec bonne volonté et l’intention d’écouter, nous recevrons un message, une sensation, un signe que nous sommes reçus, entendus, que le pont, le lien, est vivant.

Tu peux commencer à mettre en place ton autel et le garder ouvert jusqu’à ce que le Soleil atteigne 15 degrés du Scorpion. Voici quelques suggestions sur comment construire un autel pour les ancêtres

Le transgénérationnel dans le thème Astrologique

Il est possible d’explorer dans la Carte du Ciel cette dimension concernant le transgénérationnel, cela implique de demander la permission à notre partie rationnelle et logique de rester à l’écart pour pouvoir s’ouvrir à des autres formes de perception.

Dans mon approche de l’astrologie, il est essentiel d’honorer nos ancêtres comme une pratique qui célèbre la continuité de la vie. Avancer dans la vie en Intégrité demande à honorer la mémoire de nos aïeux

Personnellement, je crois que prendre soin et honorer cet relation avec l’ancestralité fait partie de ma vocation. Les âmes demandent à être observées. Nous sommes appelés à accueillir ce sentiment. À perdre notre peur de la mort. À honorer la continuité du lien.

Je m’inscris dans cette tradition, tu es le/la bienvenue à échanger sur ce sujet si cela résonne avec toi, merci d’être arrivé jusqu’ici.

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